INNOVATION : COR LEONIS

Nouvelle technologie et musicalité
Très technique, ce nouveau type d’archet est « bourré de technologie ». Il constitue un palliatif entre l’archet bois et l’archet carbone, offrant à la fois la chaleur sonore d’un archet en bois (car sa présence en masse l’emporte sur le carbone), tout en bénéficiant de la nervosité du carbone !
Cette baguette est composé en 5 parties, 3 lamelles en Pernambouc, et 2 âmes en carbone (90% de bois et 10 % de matériau composite), le tout collé avec une résine époxy, utilisée dans la construction navale pour les bateaux de compétition et dans l’aéronautique. Extrêmement résistante, cette résine époxy rend les lamelles indécollables et l’archet pratiquement incassable.
Cor Leonis, possède une réponse musicale indéniable, une grande stabilité sur les cordes… performances dont attestent de grands solistes d’orchestre dont Stéphane Rougier (premier violon / Orchestre National Bordeaux Aquitaine).

Imaginé et réalisé par l’archetier d’art Jean-Luc Tauziède, cette création originale (dont le brevet d’invention a été déposé auprès de l’INPI) a valu à son inventeur le Prix de l’innovation 2008 - Aliénor des Métiers.
Un hommage à son père –ingénieur dans l’aérospatiale et les matériaux composites (Lanceur Fusée Ariane France) qui lui a donné la fibre technologique… et à sa maman, concertiste et professeur d’orgue liturgique,Chevalier dans l'Ordre des Arts et des Lettres, à qui il doit d’être un artiste.
Hautement technologique, cet archet a vu le jour au terme de 2 années de recherche portant sur la mise en œuvre des matériaux composites, l’écartement des lamelles de Pernambouc, l’épaisseur et le tressage des âmes en carbone qui le composent. Ingénieurs et musiciens professionnels ont participé à la mise au point de ce nouveau type d’archet, dont la vivacité et la sonorité sont louées par les artistes qui l’ont joué au cours de la phase de tests.
Une démarche artistique et écologique
Il y a quelque 150 ans, Jacques Lafleur, célèbre archetier français, avait « ouvert la voie », avec la fabrication d’archets composés de 5 lamelles de différentes origines de Pernambouc. Il entendait ainsi créer de nouvelles contraintes permettant d’obtenir des baguettes plus nerveuses.
Inspiré par les travaux de J. Lafleur, s’appuyant également sur sa propre expérience et sur ses observations, Jean-Luc Tauziède a depuis plusieurs années conçu le projet de valoriser la quantité de chutes de Pernambouc et de baguettes moins nobles, issues de ce même bois, mais non utilisables pour l’archeterie. Autre motivation : sa sensibilité écologique émue par la rareté de ce bois et par l’interdiction d’importation ou d’approvisionnement qui aujourd’hui le protège. Travaillant également à la sauvegarde de ce métier unique, Jean-Luc Tauziède permet ainsi que ces bois, hier perdus, puissent être réutilisés par les archetiers menacés de rupture d’approvisionnent.
Sa qualité d’archet « écologique », Cor Leonis la doit également à ses hausses et boutons qui sont réalisés (à la main) dans une toute nouvelle matière minérale mise au point par des chimistes allemands.

http://www.lepoint.fr/tendances/2009-03-12/special-artisans-16-metiers-16-portraits-de-passionnes/998/2/1184/0/

Didier Lockwood, joue un archet "Cor Léonis"




L'archet cor Léonis de l'archetier Jean-luc Tauziede est une vraie découverte !
Je le joue depuis quelques mois maintenant et avec de plus en plus de plaisir.
Il permet d'avoir des attaques très précises ainsi qu'un son puissant sans avoir a forcer,
ce qui est particulièrement utile lorsque l'on joue sonorise. La baguette est très bien équilibrée,
nerveuse et confortable. Avec tous mes remerciements.

Lucie Deglane :     http://www.myspace.com/luciekatchi